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Recrudescence des cas de fièvre de West Nile

32 cas de fièvre de West Nile ont pour le moment été recensés en France en 2024.

La maladie vectorielle qui touche les chevaux sur le pourtour méditerranéen et sur le littoral atlantique progresse.

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Le virus de West Nile s’étend. Chez les équidés, qui sont les seuls mammifères avec l’humain à manifester des symptômes de la maladie, trente-deux cas ont pour le moment été recensés en 2024. Ils se situent dans les départements du Gard, des Bouches-du-Rhône, de l’Hérault, du Var, de la Haute-Corse, de la Vendée et de la Charente-Maritime.

« La maladie est transmise par les moustiques (Culex) qui sont en pleine période d’activité », souligne Christel Marcillaud-Pitel, vétérinaire et directrice du Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe).

Dans 80 % des cas, les infections restent asymptomatiques. 20 % présentent une forme fébrile, caractérisée par de la fatigue, de la fièvre et des douleurs musculaires et articulaires. Dans les 1 à 10 % des cas présentant des symptômes, la maladie prend une forme neurologique (trouble de la coordination des mouvements) avec des difficultés locomotrices pouvant aller jusqu’au décubitus (animal couché) et la mort ou l’euthanasie de l’animal.

Un plan de prévention

« Les mesures de prévention consistent à limiter le contact des chevaux avec les moustiques, ajoute Christel Marcillaud-Pitel. Ainsi, mieux vaut rentrer autant que possible les animaux à l’intérieur des bâtiments fermés. L’installation de moustiquaires est efficace tout comme les pièges à insectes dans les écuries. Pour les équidés qui restent au pré, il convient de limiter au maximum les eaux stagnantes qui attirent les moustiques. »

La vaccination offre une bonne protection. « Elle est à envisager dès l’arrêt de la circulation des moustiques de la fin de novembre jusqu’au début de juin », précise-t-elle.

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